Qu’est-ce qu’un bracelet Mala ?

bracelet mala

Il est quasiment impossible de ne pas avoir croisé quelqu’un le portant autour du cou ou de son poignet ces derniers temps. À moins de n’avoir pas mis un pied dehors depuis des lustres !

Je veux parler du long collier de perles ou de pierres naturelles que beaucoup s’entourent autour du poignet sur de nombreux tours, le fameux collier Mala !

Très tendance donc au sein de nos contrées occidentales depuis quelques années, ce bijou à la mode est en fait vieux comme le monde, et est à la base un objet sacré pour les religions bouddhistes et hindouistes.

Un collier venu d’Orient

Mala veut dire « guirlande de perles » en vieux langage sanskrit de l’Inde ancestrale, et c’est bien de cette région qu’est originaire le collier mala.

Celle-là même qui a vu naitre Siddhârta, avant qu’il ne devienne Bouddha l’Illuminé quelques décennies plus tard. C’est pourquoi, dès le départ de sa conception il y a plus de 3000 ans, le collier Mala s’est vu affubler de 108 perles exactement. L’on verra un peu plus tard que ce nombre est sacré, car étroitement lié à Bouddha, et aux religions et philosophies de vie bouddhistes et hindouistes.

Du reste, le collier mala fut très vite porté par les moines des temples de l’Asie du Sud-est tout entière. Ainsi, des hauteurs tibétaines aux plaines du royaume de Siam, en passant par les rizières du Laos et les jungles cambodgiennes, chacun des moines bouddhistes se mit à posséder son propre collier mala.

En tant qu’amulette de protection certes, mais aussi de talisman servant à exécuter les prières nommées mantras.

Un talisman exporté en occident

Le mala servit donc très vite aux moines bouddhistes à réciter leurs mantras, ces chants religieux exécutés sur un ton grave et monotone.

Et ces mantras devant être récités 108 fois de suite, c’est en tenant une des perles entre leur index et leur pouce, et en passant à la suivante à chaque nouvelle récitation que les moines disaient leurs prières sans avoir à compter en même temps.

Mais bien en se concentrant davantage sur la pensée méditative propre au Zen incarné par le Bouddhisme. Aujourd’hui rien n’a changé, et les moines sont toujours autant possesseurs d’un mala qui leur est propre.

Sauf qu’ils ne sont plus les seuls à en posséder, vu le nombre de colliers et bracelets malas que l’on voit de nos jours autour des cous et des poignets de personnes vivant à l’autre bout du monde. Si vous même souhaitez orner votre poignet d’un authentique mala tibétain, rdv sur la boutique dailylama.shop !

Effet de mode certes, mais pas que puisque cela fait déjà une bonne trentaine d’années que la culture occidentale s’intéresse de très près au Bouddhisme, en tant que religion ou philosophie de vie.

En effet, aujourd’hui, quel quartier de n’importe quelle ville n’a pas son cours de Yoga et de méditation hebdomadaire ?

Un collier toujours fait de 108 perles, graines ou pierres naturelles

À l’origine, les colliers Mala étaient conçus de 108 perles en bois. Du bois de qualité, comme du santal ou du roble, très proches du Tek qui est lui plus coûteux. Puis, on se mit à en concevoir en graines de rudraksha, que l’on trouve principalement sur des arbres appartenant au sol indien.

Enfin l’on se servit de pierres naturelles semi-précieuses, telles que l’Onyx, la Labradorite, l’Améthyste ou le Jade, et bien d’autres encore, qui font toutes partie des pierres de soins que l’on utilise de nos jours en lithothérapie.

Car en plus d’être d’une magnifique beauté, ces pierres aux tons variés se trouvent être emplies d’un fluide énergétique bénéfique à notre organisme, et plus particulièrement à notre état cérébral et émotionnel.

En effet, en diffusant leur énergie vibratoire au sein de nos chakras, ces minéraux nous aident à nous sentir bien mieux, et ce, le plus naturellement possible.

Ce qui donne aujourd’hui à nos colliers Mala plusieurs fonctions bénéfiques à celles et ceux qui les portent :

  • De la spiritualité, puisque le mala est d’une aide précieuse pour se concentrer lors de longues pensées méditatives.
  • Du bien-être, puisque le mala fait de 108 pierres naturelles agira sur notre état émotionnel, nous rendant bien plus sereins face au stress accumulé au quotidien.
  • Du style, puisque le collier Mala est aujourd’hui un bijou très tendance que tout le monde porte, soit pendu autour du cou, soit enroulé sur de nombreux tours autour du poignet. Tout le monde, c’est-à-dire peu importe l’âge, le sexe ou le rang social.

La déclinaison du mala en bracelets

Le seul défaut que certains Occidentaux trouvent au collier Mala est qu’il est bien trop long et lourd à porter à longueur de journée.

Alors pour celles et ceux qui n’ont pas la volonté des moines bouddhistes qui eux s’en accommodent depuis la nuit des temps, il existe aujourd’hui des bracelets mala, conçus suivant le même principe que les colliers.

Ces bracelets peuvent être eux aussi conçus avec des perles de bois ou des graines de rudraksha, mais sont plus généralement composés de pierres naturelles semi-précieuses. Ces pierres se trouvent être au nombre de 21, pour rester dans un contexte propre à la religion bouddhiste.

En effet, il faudrait exactement 21 minutes à qui voudrait réciter le plus fameux des mantras l’« Om Mani Padme Hum », durant une prière. En outre, c’est aussi à partir de 21 minutes qu’une méditation devient généralement la plus profonde possible pour chacun de nous.

Prendre soin de son mala

L’on vient de voir que les colliers et bracelets Mala, outre leur beauté physique indéniable, étaient très bénéfiques à notre organisme et notre état cérébral. C’est pourquoi chaque possesseur de mala se doit à son tour de prendre grand soin de lui.

Car cela reste un objet sacré, qui doit donc être entretenu avec précaution suivant quelques rites. Ainsi, mieux vaut ne pas le laisser trainer n’importe où, et ne pas le prêter. Et il serait bon de le laisser pendre de temps à autre sous la fumée dégagée par un encens, afin qu’il recharge ses propres batteries.